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La mère de tous les retours : Real Madrid 5
Aujourd’hui, personne n’en doute l’ADN authentique du Real Madrid C’est sa foi inébranlable dans la victoire – « jusqu’au bout, allons au Real ! » – qui le conduit à abonnez-vous à l’épopée, encore et encores sortant presque toujours victorieux à la stupéfaction des supporters du monde entier, qui ne peuvent expliquer pleinement quelles vertus magiques pour accomplir tant de miracles possèdent ce bouclier, ce maillot et ce temple du football qui porte le nom d’un véritable visionnaire : Santiago Bernabeu.
Et celui qui a déclenché ce carrousel sans fin d’exploits, en tant que victime, était le Comté de Derby, en ce lointain automne 1975, alors que l’Espagne connaissait les dernières affres du régime franquiste, et que Hassan II lançait la Marche verte pour s’emparer du Sahara. Les Rams, modeste club provincial d’une ville du centre de l’Angleterre, avaient été le premier projet réussi d’un entraîneur légendaire, Brian Clough (Middlesbrough, 21 mars 1935 — Derby, 20 septembre 2004), ce qui est dit une équipe d’auteur.
En 1975, Clough n’était plus là – après un très bref passage au sein du puissant Leeds United, alors puissant, il avait déménagé dans la forêt voisine de Nottingham, pour continuer à écrire l’histoire – mais ce Derby avait déjà remporté quelques championnats anglais (1971-72 et 1974-75), et comptait plusieurs joueurs exceptionnels, dont Charlie Georges d’Arsenal, et le vétéran François Lee figure du premier Manchester City important, l’équipe qui a remporté la Ligue, la FA Cup et la Coupe des vainqueurs de coupe à la fin des années 60, ainsi que l’Écossais Archie Gemil soit Kévin Hector.
Des mesures correctives sévères sur les terres britanniques
Le format utilisé à l’époque pour la Coupe d’Europe – il faudra plusieurs années avant qu’elle soit rebaptisée Ligue des Champions – ne connaissait ni groupes ni classements : nul pur dès le premier tour, seizièmes de finale. Ainsi, les favoris théoriques pouvaient s’affronter dès les premiers tours, et plus d’un ont été exclus dès le début. Et dans cette édition 1975-76, le battage médiatique voulait les champions d’Angleterre et d’Espagne (Les champions étaient les seuls de chaque pays à participer à la compétition., à moins qu’il n’y ait une autre équipe compatriote ayant remporté le tournoi précédent) se retrouveraient en huitièmes de finale, après avoir éliminé respectivement le Slovan de Bratislava et le Dinamo de Bucarest. Et il ne pouvait en rester qu’un.
Le match aller s’est joué le 22 octobre 1975 sur le sol britannique, le Baseball Ground, et son résultat a été un sérieux revers pour les aspirations de l’équipe merengue, dirigée par Miljan Miljanic, qui ce soir-là s’est habillé entièrement en bleu. Après 15 minutes, les locaux gagnaient déjà 2-0, tous deux grâce à Charlie George, le deuxième transformant un penalty. À la 24e minute, Pirri a réduit l’écart, mais à la 42e minute, Nish a porté le score à 3-1, avec un tir de loin dans lequel le gardien madrilène Michel Ange Il n’a pas eu beaucoup de chance.
Après 20 minutes de seconde période, le but contre son camp de Pirri sera annulé, pour cause de hors-jeu inexistant, à la demande du juge de ligne soviétique – en fait originaire d’Azerbaïdjan – Tofiq Brakhamov, par hasard le même joueur de ligne qui avait validé le fameux but fantôme. par l’Anglais Geoff Hurst en finale du Championnat du monde 1966, ce qui donnerait déjà l’avantage aux élèves de Sir Alf Ramsay. Peu de temps après, George porterait le score final à 4-1, en tirant un nouveau penalty.
Et le jour de la vengeance est arrivé
Évidemment, les supporters du Real Madrid n’étaient pas du tout satisfaits du résultat du Derby et l’ont imputé à une performance arbitrale plus que discutable et a conspiré pour tenter une un exploit qui semblait presque impossible, même si le but solitaire de Pirri pourrait valoir son pesant d’or si les Blancs parvenaient à égaliser. Comme excellente nouvelle, ils vont la présenter Benoît déjà Santillane, dont l’absence était assez remarquée sur le territoire britannique. Le 5 novembre 1975, au milieu de l’agonie du général Franco et sous les ordres de l’arbitre suisse Hungerbuahnler, les deux équipes se formèrent avec les compositions suivantes : Miguel Ángel sortit pour le Real Madrid ; Sol, Benito, Pirri, Camacho ; Breitner, Del Bosque, Netzer; Amancio (Rubiñán), Santillana et Roberto Martínez. Boulton a joué pour Derby ; Thomas, Todd, McFarland, Nish ; Powell, Gemmil, Newton, Hector (Bourne et plus tard Hinton) ; Davies et Georges.
Le match a connu un début de rêve dès 3 minutes de jeu. Roberto Martinez Il a récupéré un ballon perdu dans la surface et a porté le score à 1-0, mais le score n’a plus bougé pendant toute la première mi-temps. Et cela va aussi démarrer très favorablement dans la seconde, puisque le même Chasseur de buts Pipi Il a marqué 2-0 cinq minutes après la reprise, récupérant un rebond sur les boiseries. Et six plus tard, c’était Santillane, terminant avec une tête précise un coup franc tiré par Netzer, qui a porté le score à 3-0, ce qui mettait déjà le Real Madrid à égalité, grâce à la double valeur du but marqué par Pirri au Baseball Ground deux semaines auparavant. Cependant, à la 62e minute Charlie George a refroidi l’euphorie merengue avec un tir de l’extérieur de la surface qui a battu Miguel Ángel. Les Anglais étaient donc une fois de plus en tête dans le calcul global.
Mais en 82 ce sera Pirri qui rétablit l’égalité en convertissant un penalty commis pour avoir renversé Amancio. Et avec ce résultat, qui équilibrait le match aller, le temps réglementaire se terminait, avec la prolongation obligatoire de 30 minutes, divisée en deux mi-temps de 15 minutes. Et à la 99e minute arriverait le jeu qui amènerait le délire. les tribunes du Santiago Bernabéu. Santillane, après avoir contrôlé une passe de Breitner avec sa poitrine et avoir fait un chapeau à un défenseur, enchaîné avec un superbe tir, tirant sur le gardien anglais (5-1). ET Il y aurait encore ceux qui diraient que l’attaquant cantabrique ne savait pas jouer avec ses pieds…
L’exploit était accompli, le premier d’une longue série qui allait se dérouler dans un cadre aussi magique. La clé de la grande victoire a été de marquer au début des deux partis ce qu’on appelle « objectifs psychologiques », et aussi à ne pas s’effondrer après avoir concédé le momentané 3-1 qui les a éliminés. Il Express quotidien J’écrirais le lendemain que ça avait été « la seconde moitié de Coupe d’Europe la plus mémorable ».
Revenir en arrière, ce qui est un gérondif
Déjà en demi-finale, et après laisser le très fort Borussia Mönchengladbach dans le caniveauMadrid serait éliminé par le Bayern Munich, avec la tristement célèbre attaque du « fou du Bernabéu » à l’arbitre autrichien Linemayr lors du match aller. Plus tard, lors de la saison 79-80, le Real Madrid a surmonté un autre score clairement défavorable qu’il avait apporté des Îles Britanniques, en l’occurrence un 0-2 adverse contre le puissant Celtic de Glasgow, et déjà dans les années 80. le fameux « trac » du Bernabéuavec ses ineffable »90 minutes, c’est long » (Juanito dixit)., et Anderlecht, l’Inter Milan et encore Gladbach comme boucs émissaires.
Et l’équipe blanche continue dans ces, euh, erreurs, près d’un demi-siècle après cette déroute historique du comté de Derby, la mère de tous les retours.
Thibaut Courtois est apparu devant les médias en zone mixte après la victoire 2-0 du Real Madrid face à Getafe.
Thibaut Courtois est apparu en zone mixte afin d’analyser la victoire 2-0 du Real Madrid face au Getafe. Jude Bellingham, sur penalty et Kylian Mbappé sont les buteurs du jours. À noter aussi que l’Anglais est sorti à la mi-temps dû à des nausées. Information confirmée plus tard car le Real Madrid a du activer le protocole commotion.
Après la défaite du FC Barcelone face à Las Palmas, les Merengues recollent au classement. Avec toujours un match en moins (Valence), le Real Madrid n’est qu’à un seul petit point des Catalans.
Thibaut Courtois en zone mixte
À un point du Barça : « C’est le football, ça va vite. Nous sommes en décembre, on ne gagne pas la Liga maintenant. Regardez l’Atlético. Nous devons allez de l’avant car nous avons des matchs compliqués devant nous. »
Meilleur que le Barça ? : « On doit encore jouer contre Valence, nous sommes concentrés sur notre travail. On sait ce qu’on fait. »
Sur ses 250 matchs avec le Real Madrid et la forme de Mbappé : « Je suis heureux d »être arrivé aux 250 matchs avec le Real Madrid. On le soutient beaucoup (Mbappé). C’est un grand joueur et il a une très grande qualité pour marquer des buts. C’est une question de temps avant que les buts défilent. Des fois quand on tente trop, on n’obtient pas grand chose. »
🗣️ Thibaut Courtois sur la forme de Kylian Mbappé :
« On le soutien. C’est un grand joueur, je l’ai eu beaucoup de fois comme adversaire. Il fait un très grand travail. Les buts, des fois, c’est comme le ketchup. Il faut tapoter dessus pour que tout sorte. »
🎥 @benfeerr pic.twitter.com/E9Bg2isHAi
— Le Journal du Real (@lejournaldureal) December 1, 2024
Le début de saison de l’équipe un peu compliqué : « Il y a un peu de tout. Quelques joueurs sont arrivés tard et sûrement fatigués de la saison dernière et après avec l’Euro et la Copa América… Nous jouons mieux qu’avant. Si on lutte les onze joueurs, c’est très dur de nous mettre un but. »
Thibaut Courtois a aussi eu une saison d’adaptation compliquée : « Mbappé marque des golazos tout les jours à l’entraîinement. J’ai eu la même chose, c’est l’exigence duReal Madrid et du Santiago Bernabéu. Ma première année j’ai manqué de profesionalisme. J’espère qu’il en marquera trois face à l’Athletic Club. »
La marge de progrès du Real Madrid : « Nous sommes le Real Madrid. Nous savons ce que veut Ancelotti. Tout est important pour pouvoir s’améliorer. »
Sa situation avec la sélection belge : « On a eu une bonne conversation avec la Fédération Belge de Football. Ils voulaient écouter ma version et je leurs ai dit la même chose que j’ai dit auparavant (qu’il n’y retournera pas sous l’ère Tedesco). Je suis heureux au Real Madrid et je veux me focaliser sur le club. »
Carlo Ancelotti s’est présenté en conférence de presse après la victoire face à Getafe 2-0..
Le Real Madrid est facilement venu à bout de Getafe sur le score de 2-0. Carlo Ancelotti a répondu aux questions des journalistes après cette rencontre.
Les mots de Carlo Ancelotti :
Ancelotti sur le match : « Je pense que l’équipe s’est bien comportée. Nous sommes entrés sur le terrain avec un bon état d’esprit. Un match très contrôlé. »
Mbappé : « Il a très bien joué. Très actif et dangereux. Son but était très important pour contrôler le match. C’est ce que nous attendons de lui. »
Ancelotti sur le pénalty : « Quand Vinicius était là, ils ont choisi Vini et Mbappé. Aujourd’hui, c’était Bellinghm et Kylian, et ils étaient d’accord pour que Jude le tire. »
Le soutien du Bernabéu à Mbappé : « Je comprends les supporters. Ils l’ont soutenu comme il se doit. »
Le classement de la Liga : « Malgré les difficultés, on est là, à se battre et à lutter. Cela me donne plus de confiance d’avoir à nouveau cette attitude et cet esprit. »
Ancelotti sur la blessure de Bellingham : « Il a eu un problème au cou. Il devrait pouvoir se rétablir. »
Deuxième mi-temps timide : « Il est normal de ralentir après avoir marqué deux buts en première mi-temps. Nous sommes également revenus très tard mercredi. »
Ancelotti sur ses rotations : « Il doit travailler pour obtenir plus de minutes. Je ne voulais pas changer ce qu’il y avait sur le terrain parce que nous faisions du bon travail. »
Le but de Mbappé : « J’étais soulagé car le score était de 2-0. C’était aussi un soulagement pour lui, car c’était un beau but. »
Fran Garcia : « Lors des derniers matches, je l’ai beaucoup apprécié. Il faut tenir compte du fait qu’il y a un autre joueur (Mendy) qui a gagné deux Ligues des champions. »
Propos recueillis par Guillaume Pomade
Le Real Madrid dispose tranquillement de Getafe sur le score de 2-0 et revient à un point du Barça.
Le Real Madrid s’est imposé sur le score de 2-0 contre Getafe grâce à des buts de Bellingham (30ᵉ s.p.) et de Mbappé (38ᵉ).
Les titulaires du Real Madrid
Thibaut Courtois (6/10) : le portier du Real Madrid a connu un match tranquille mais a beaucoup gaspillé des ballons en balançant devant plus que nécessaire. Il a été l’auteur d’une seule belle parade en début de seconde période.
Lucas Vázquez (5/10) : match tranquille pour le latéral espagnol qui a tout de même été plus discret que d’habitude offensivement.
Raul Asencio (7/10) : son assurance à la relance fait plaisir à voir et permet au ballon de progresser rapidement vers les milieux ou sur les ailes. Défensivement, il a été irréprochable pour sa première titularisation au Bernabéu.
Antonio Rüdiger (6/10) : match très propre de l’Allemand qui est également celui qui provoque le penalty.
Fran Garcia (7/10) : plein de bonnes volontés, Fran continue de surfer sur sa bonne dynamique en animant son aile gauche. Il marque encore des points dans son duel avec Ferland Mendy.
Dani Ceballos (8/10) : avec Bellingham en patron offensif du milieu de terrain et Valverde pour faire le liant, il ne manquait qu’un meneur de jeu en retrait pour contrôler la rencontre. Et Dani Ceballos a été exceptionnel dans ce rôle avec une propreté magnifique à la passe et de nombreux ballons récupérés pour son équipe. Homme du match.
Federico Valverde (8/10) : les deux cerveaux du milieu de terrain qu’ont été Bellingham et Ceballos ont été complétés à la perfection par le coffre et les jambes de Fede Valverde qui vient de sortir une prestation superbe, même dans son registre.
Jude Bellingham (8/10) : sorti à la mi-temps à cause des effets d’un choc subi à la 25ᵉ minute avec David Soria, l’Anglais n’a pas pu terminer la magnifique prestation qu’il avait entamée. Buteur, passeur décisif et surtout métronome magistral, Jude a été brillant tout au long du premier acte.
Brahim Díaz (5/10) : quelques fulgurances balle au pied mais c’est trop peu de la part du feu follet marocain dont on attendait plus en première période. En partant de plus loin en seconde mi-temps, il s’est enfin mis à régulièrement apporter le danger.
Kylian Mbappé (6/10) : auteur d’un très beau but et puis c’est tout. Mbappé a eu des balles de but et en a converti une de la plus belle des manières mais a aussi connu un raté immanquable à la 73ᵉ minute. Un match qui reste mitigé pour le Français, même si ce qu’on demande à un attaquant, ce sont des buts.
Rodrygo (6/10) : ça fait du bien de le voir revenir pour de vrai ! Rodrygo apporte quelque chose d’unique dans l’attaque du Real Madrid et on l’a encore vu cet après-midi avec de la percussion balle au pied, de bons déplacements et une envie de presser contagieuse.
La note de l’entraîneur :
Carlo Ancelotti (7/10) : L’entraîneur italien du Real Madrid a eu le nez fin en choisissant d’aligner Ceballos en meneur de jeu en retrait. Son équipe a été bien huilée grâce à un milieu de terrain ultra-dominant et le Real Madrid a connu une victoire tranquille contre un rival difficile.
Les remplaçants du Real Madrid
Arda Güler (entré à la 45ᵉ minute à la place de Bellingham) (6/10) : Entrée pleine d’engagement du Turc.
Luka Modrić (entré à la 66ᵉ minute à la place de Rodrygo) (6/10) : Modric qui rentre en cours de jeu, c’est un beau luxe pour le Real Madrid.
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