Vinicius Jr. est de retour ! Alors que le Real Madrid traverse une période critique en Champions League avec six points en cinq matchs, le brésilien est de retour pour le plus grand plaisir des aficionados madrilènes. Avec une efficacité rappelant celle de Haaland et Harry Kane, le numéro 7 madrilène revient à point nommé pour un match crucial à Bergame face à l’Atalanta.

Initialement annoncé comme revenant juste à temps pour la Coupe du Monde des Clubs, Vinicius Jr. a surpris tout le monde en accélérant sa récupération de dix jours. D’après Edu Aguirre du Chiringuito, en direct de la ville lombarde, le Brésilien débutera bien ce soir au Gewiss Stadium face à l’Atalanta, un renfort crucial pour le Real Madrid.

Vinicius Jr., la clé offensive du Real

Pour les Merengues, l’enjeu est double : sécuriser des points essentiels en phase de groupes et affronter une équipe de l’Atalanta particulièrement solide défensivement. L’absence de Vinicius Jr. avait déjà pesé lourd, notamment à Liverpool, où le Real avait manqué de tranchant en attaque. D’après AS, le MVP de la dernière Ligue des champions revient avec l’ambition de reprendre là où il s’était arrêté. Ses exploits restent gravés dans les mémoires, avec notamment un doublé contre le Bayern en demi-finales et un but décisif en finale face à Dortmund.

En Ligue des champions, Vinicius Jr. s’est transformé en un modèle d’efficacité. Avec quatre buts en 16 tentatives (25 % de réussite), il rivalise avec des buteurs comme Erling Haaland et Harry Kane (27 %). Comme le souligne AS, cette précision, autrefois son point faible, est désormais l’une des armes les plus redoutables du Real Madrid.

Un duo retrouvé

Avec l’annonce de la titularisation de Vinicius Jr., le duo avec l’autre star de l’attaque, Kylian Mbappé sera scruté de près. Leur vitesse est l’un des atouts majeurs du système d’Ancelotti : Vinicius Jr. est le huitième joueur le plus rapide de cette Ligue des champions (35,5 km/h), et Mbappé, sixième (35,7 km/h).

Cependant, l’irrégularité offensive du Real reste préoccupante : si les Merengues ont impressionné contre Stuttgart et Dortmund (8 buts en 2 matchs), ils n’ont inscrit qu’un seul but face au Milan et sont restés muets contre Lille et Liverpool. Ce soir, Vinicius Jr. devra apporter le dynamisme et l’efficacité qui ont manqué à son équipe.

Avec son retour, les supporters du Real Madrid espèrent revivre les grandes soirées européennes où le Brésilien a brillé.

Thibaud

Carlo Ancelotti a intégré Youssef Enríquez, alias Yusi, au groupe du Real Madrid pour le choc de Ligue des champions face à l’Atalanta ce mercredi soir. À seulement 19 ans, ce latéral gauche est perçu comme l’un des plus grands talents de La Fábrica.

Cette première convocation en équipe première intervient dans un contexte marqué par les blessures de Ferland Mendy et Eduardo Camavinga, qui laissent peu d’options sur le flanc gauche, hormis Fran García. Bien qu’une titularisation semble peu probable, cet appel représente une étape importante dans la progression du jeune joueur.

Yusi, un talent forgé à La Fábrica

Né en 2005 dans la Comunidad de Madrid, Yusi a gravi les échelons au sein des catégories inférieures du Real Madrid. Défenseur complet doté d’une excellente qualité technique et physique, il s’est imposé dans l’équipe Juvenil A dirigée par Álvaro Arbeloa avant de devenir un élément clé de la Castilla sous les ordres de Raúl. Un responsable du club a confié à Relevo : « Yusi est l’un des joueurs ayant le potentiel pour atteindre l’équipe première« , un signe de la grande confiance que le Real Madrid place en lui.

En 2023, Yusi a pris la décision de représenter le Maroc, pays de ses origines maternelles, après avoir porté le maillot de l’Espagne en catégories U17 et U18. Ce choix a suscité une certaine attention médiatique, d’autant plus qu’il a été convoqué par l’équipe nationale marocaine avant même de faire ses débuts en Liga.

L’été dernier, des clubs comme Getafe ont manifesté leur intérêt pour recruter le jeune joueur, mais le Real Madrid a préféré sécuriser son avenir en prolongeant son contrat jusqu’en 2028. Si ses débuts avec l’équipe première se font attendre, tout semble indiquer qu’il est en bonne voie pour devenir un joueur clé de l’avenir du club et briller un jour en Primera División.

Thibaud

Dani Ceballos est, à la veille du match contre l’Atalanta Bergame, la potentielle surprise de Carlo Ancelotti. Auteur de prestations remarquées, le milieu de terrain espagnol offre une option nouvelle, crédible, mais surtout inattendue.

Dani Ceballos, une lumière au milieu de la nuit

Le niveau affiché par Daniel Ceballos suscite l’étonnement de Carlo Ancelotti et du peuple madridista. Habitué aux blessures, loin dans la hiérarchie des milieux de terrain, l’Espagnol échappe à la série de bobos (gros comme petits) qui ont touché le club au mois de novembre. Un paradoxe qui prête à rire, mais qui s’avère être une lumière au milieu de la nuit sportive du Real Madrid.

Il est bon de rappeler que l’espagnol était en ballotage favorable pour un retour dans son club de cœur le Real Betis. A force de patience et d’aléas favorables, nous pouvons aujourd’hui apprécier l’utilité de Ceballos au milieu de terrain.

Dani Ceballos permet au Real Madrid d’avoir une rampe de lancement aux abords de sa propre défense. Dans un rôle totalement dédié à la relance et la diction du jeu plus bas sur le terrain, le natif d’Utrera brille. Toute sa qualité technique ressort dans cet exercice, offrant aux Merengues un bol d’air plus que bienvenu lorsqu’il faut repartir de derrière.

Un aspect du jeu qui a valu de nombreuses critiques au coach italien de Madrid, coupable pour beaucoup de ne pas avoir trouvé de solutions. Son apport offensif devant la défense est indéniable, mais défensivement le numéro 19 madrilène reste assez tendre. Parce que rien n’est destiné à être simple pour le staff madrilène, les solutions apportées par Ceballos apportent d’autres questions sur la table.

La présence dans le 11 de Daniel Ceballos peut entraîner un effet domino au milieu et en défense pour la Maison Blanche. Devant la défense, il offre plusieurs garanties offensives. Il permet à Jude Bellingham de rester un cran plus haut, et la conséquence de cela est le retour de l’anglais sur la feuille de match parmi les buteurs d’une rencontre.

Le natif d’Utrera permet également au milieu madrilène de retrouver de la maîtrise technique. Les protégés d’Ancelotti semblent moins frileux lorsqu’il faut mettre le pied sur le ballon lorsque Ceballos est présent sur le terrain.

Une présence qui rebat les cartes

L’Espagnol n’est pas la solution à tous les soucis du Real Madrid dans son secteur de jeu. Sa présence amène deux points négatifs conséquents : moins d’impact physique au milieu (qui entraîne une présence moindre dans les duels) et son manque de hargne sur ses replis défensifs.

Lorsque l’on sait qui est son coach, ainsi que le point d’honneur mis sur ces deux points précis, une nouvelle concurrence naît au milieu de terrain devant la défense, entre Aurélien Tchouaméni et Dani Ceballos.

Pour le retour à la compétition du milieu français sur la pelouse de San Mamés, le technicien italien a aligné un double pivot Tchouaméni-Ceballos d’entrée de jeu. Sur le papier, l’idée est excellente, puisqu’elle est la balance parfaite entre les principes fondamentaux de Carlo Ancelotti et les besoins de créativité plus bas sur le terrain.

Cela n’a pas eu l’effet escompté, en dépit d’une très bonne prestation de l’espagnol en première mi-temps. Son coéquipier français, aligné en défense centrale contre Girona, a retrouvé des couleurs et Ceballos est resté dans la lignée de ses dernières performances sur son entrée en jeu.

Une question se pose à Carlo Ancelotti : va-t-il persister avec Tchouaméni au milieu de terrain pour donner du temps de jeu à Raúl Asencio ? Verra-t-on l’ex-Bordelais redescendre aux côtés d’Antonio Rüdiger, et laisser le poste vacant devant la charnière à Ceballos en attendant le retour d’Eduardo Camavinga ?

Abdoulaye D.